Le nom proviendrait peut-être d'un nom gascon: "sègas,ségot",désignant les ronces ou du nom : "at ségu",  désignant  "au sur". La population  était jusqu'au siècle dernier, en majorité liée à l'exploitation des carrières travaillant l'ardoise ou la pierre de marbre et  de taille. Les valons de Bescun et du Boustu sont signalés à  l'entrée  par trois pierres dressées artificiellement (pierres de l'Arboucau et pierres du Cap de la Serre). Des  grottes ou abri-sous roche   (Grotte du Roc-d'Escays et abri sous roche de la chapelle-au-Moine ou Espi de la Gau)  attestent par leurs ossements et tessons trouvés, de leur occupation gallo romaine médiévales.

Château de Segus..Maison Capdevielle. Ancienne maison forte à un étage  avec encadrements de fenêtres et porte gothique et  renaissance. Un chapiteau d'angle semblable  à celui de la sirène portée sur l'église présente un boeuf sur une face et une sirène sur l'autre face.

Église St.Pierre. Elle serait située à l'emplacement d'un ancien château. Le tremblement de terre du 21 juillet 1854 avait   fait écrouler en partie la  voûte. Édifice  remanié au XVIIIème  siècle  avec 3 nefs,la porte à  double vantail porte la   date de 1746 sous une large coquille St.Jacques. Le chevet à pans coupés abrite le retable central daté  de la fin du XVIème siècle ou du début du XVIIème siècle divisé  en  neuf panneaux peints. Quatre évangélistes entourent les scènes de la  Vierge à l'Enfant et la  Crucifixion. Saint Pierre domine l'ensemble. Deux retables latéraux complètent le retable central: au sud, le retable de Notre-Dame de la Bonne Mort du XVIIIème siècle avec l'autel a  médaillon et au nord le retable de Saint Jacques dont la  statue centrale  a  été déplacée.

Des remplois romans figurent sur le clocher et sur un angle du chevet: chapiteau d'angle  avec une sirène sur une face et une crucifixion sur l'autre, une  plaque d'angle portant des serpents-oiseaux allongés complète cette corbeille. Deux plaques, Daniel  dans la fosse aux lions et St.Pierre, et deux corbeaux  sculptés. Une tête de loup et un visage de femme figurent apposés sur le   clocher.

Une autre pierre sculptée présente deux sirènes enlacées l'une derrière l'autre aux corps réduits et disproportionnés par rapport aux têtes énormes et a l'importante chevelure. L'ensemble du bloc érodé et lessivé par les intempéries semble avoir une origine  gallo-romaine.